"In Europa ci sono già i presupposti per l'esplosione di un conflitto sociale. Questo è il seme del malcontento, dell'egoismo e della disperazione che la classe politica e la classe dirigente hanno sparso. Questo è terreno fertile per la xenofobia, la violenza, il terrorismo interno, il successo del populismo e dell'estremismo politico."

domenica 27 settembre 2020

Antiterrorismo: il governo francese ha chiesto ai propri servizi segreti di uccidere cittadini francesi

Histoire: La France a ordonné à ses services secrets d’assassiner les français pro-FLN

Par Merouane Mokdad, 26/09/2020

Deux ans après le début de la guerre de libération nationale en Algérie en 1954, la France a lancé « l’opération Homo » pour assassiner les français favorables au FLN et à l’indépendance de l’Algérie. C’est ce que révèle le journaliste et documentariste Vincent Nouzille dans un livre-enquête « Les tueurs de la République », à paraître bientôt en version augmentée aux éditions Fayard, à Paris.

L’auteur s’est appuyé sur les témoignages et sur les archives de Jacques Foccart, l’homme de confiance du général Charles De Gaulle, et proche de Jacques Soustelle, ministre des Colonies, puis gouverneur général de l’Algérie. Il est, avec Charles Pasqua, l’un des fondateurs du SAC (Service d’action civique), la police parallèle de De Gaulle (dissout en 1982).

Vincent Nouzille a repris dans la nouvelle édition (la première date de 2015) de son livre un document datant d’août 1958 où est dressée une liste de neuf personnes à tuer, classées en trois catégories : « les français pro-FLN », les vendeurs d’armes au FLN et les politiques. Dans la première catégorie, est cité le nom du journaliste de gauche, travaillant à Alger à l’époque, Jacques Favrel.

Pour la seconde, on évoque les membres du Réseau Jeanson, groupe de soutien du FLN. L’un des principaux animateurs de ce groupe, le communiste Henri Curiel a été assassiné le 4 mai 1978 à Paris. Un assassinat « commandé » par les services secrets français et « exécuté » par un commando d’extrême droite. Dans le viseur des services secrets français, il y avait aussi des militants anticolonialistes européens comme l’allemand Wilhem Schulz-Lesum, considéré comme une menace pour « les intérêts français en Algérie ».

« Légionnaires déserteurs »

Installé à Tétouan, au Maroc, l’ingénieur Wilhem Schulz-Lesum avait monté, en 1956, à la demande de Abdelhafid Boussouf, un réseau de légionnaires déserteurs, allemands et autrichiens. L’objectif du FLN était d’affaiblir « Les unités de légion étrangère » par l’augmentation de la désertion, suscitant les craintes des militaires français dont le général Henri Lorillot, commandant de la 10ème région militaire.

Dans la troisième catégorie citée dans le document, des noms de politiques sont mentionnés dont celui d’Armelle Crochemore. Les opérations étaient menées par le service action du SDECE (service de documentation extérieure et de contre-espionnage), ancêtre de la DGSE. En plus des assassinats ciblés, ce service lançait des avertissements sous forme d’agression physique. Constantin Melnik, coordinateur des services de renseignement entre 1959 et 1962, a reconnu que ces opérations étaient nombreuses.

Le livre de Vincent Nouzille contredit la thèse développée par les autorités françaises, celle de ne pas s’en prendre aux ressortissants français.

Opérations clandestines

Les opérations clandestines étaient, selon lui, coordonnées par Jacques Foccart, sur ordre du Général Charles De Gaulle lui-même. « Mais, c’est une hypothèse », prévient-il compte tenu de l’inexistence d’une trace écrite. Foccart a, lui, laissé sa signature et ses notes sur plusieurs documents confidentiels consultés par l’auteur de « Les tueurs de la République ». Dans ses notes, Foccart qui, à l’époque était « conseiller technique » à Matignon, a mentionné l’amiral Georges Cabanier, chef d’état-major de la défense nationale attaché au général de Gaulle, et le général Paul Grossin, chef du SDECE entre 1957 et 1962.

Même s’il n’est pas cité, Michel Debré, Premier ministre, faisait partie aussi du petit comité qui donnait ses ordres au service action du SDECE. Durant la guerre de libération nationale, l’Opération Homo consistait en l’élimination de militants et de responsables du FLN en Algérie et à l’étranger ainsi que leurs soutiens. L’attentat raté contre Taïeb Boulahrouf à Rome faisait partie des nombreuses opérations clandestines du SDECE. Idem pour l’assassinat à Paris de Amokrane Ould Aoudia, avocat du FLN, et à Genève pour Marcel Léopold, négociant d’armes, qui approvisionnait le FLN.

lunedì 14 settembre 2020

La "profezia" di Uropia diventa realtà? L' espansione del concetto di "terrorismo" in Svizzera.

Switzerland’s new “terrorism” definition sets a dangerous precedent worldwide, UN human rights experts warn 




Questa la profezia del romanzo su un'ipotetica espansione del concetto di terrorismo: il "Principio di conformità".  Chi non si adegua è automaticamente terrorista pur senza commettere alcun reato. Il confronto con il progetto svizzero è eclatante.


GENEVA (11 September 2020) – Switzerland’s draft anti-terrorism legislation violates international human rights standards by expanding the definition of terrorism, and would set a dangerous precedent for the suppression of political dissent worldwide, UN human rights experts* warned today.

They expressed regret at the refusal of the Swiss authorities to change contentious sections of the draft law, now before parliament, but pleaded for a last-minute reversal.

“None of our recommendations have been implemented”, they said, referring to a 16-page formal letter sent to the government at the end of May. “No satisfactory response has been given to our primary concerns about the incompatibility of the bill with human rights and international best practices in counter-terrorism.”

The experts were particularly alarmed that the bill’s new definition of “terrorist activity” no longer requires the prospect of any crime at all. On the contrary, it may encompass even lawful acts aimed at influencing or modifying the constitutional order, such as legitimate activities of journalists, civil society and political activists.

According to international standards, including the UN Security Council, terrorism always involves the intimidation or coercion of populations or governments through the threat or perpetration of violence causing death, serious injury or the taking of hostages.

“Expanding the definition of terrorism to any non-violent campaign involving the spreading of fear goes far beyond current Swiss domestic law and violates international standards,” they said. “This excessively expansive definition sets a dangerous precedent and risks serving as a model for authoritarian governments seeking to suppress political dissent including through torture and other cruel, inhuman or degrading treatment or punishment.”

The experts also warned against sections of the bill that would give the federal police extensive authority to designate “potential terrorists” and to decide on preventive measures against them without meaningful judicial oversight.

“While we recognize the serious security risks posed by terrorism, we very much regret that the Swiss authorities have declined this opportunity to benefit from our technical assistance and expertise on how to combine effective preventive measures with respect for human rights,” the experts said.

The experts called on parliamentarians to keep in mind Switzerland’s traditionally strong commitment to human rights and to reject a law which “is bound to become a serious stain on Switzerland’s otherwise strong human rights legacy.”

The experts further expressed concerns over suggested amendments to the criminal code envisaging the criminalization of support to terrorist organizations, which they said may endanger Switzerland’s long and distinguished humanitarian tradition. They urged Switzerland’s lower house, the Conseil National, to validate a recent proposal by the upper house, the Conseil des Etats, to expressly exempt impartial humanitarian action from criminalization.

“Protection of human rights and effective counter-terrorism measures are not mutually exclusive objectives, but should be seen as complementary and mutually reinforcing interests of any democratic society” they said.

ENDS

*The experts: Ms. Fionnuala Ní AoláinSpecial Rapporteur on the promotion and protection of human rights while countering terrorismMr. Nils MelzerSpecial Rapporteur on torture and other cruel, inhuman or degrading treatment or punishmentMs. Agnes CallamardSpecial Rapporteur on extrajudicial, summary or arbitrary executionsMs. Irene Khan, Special Rapporteur on the Right to Freedom of Opinion and Expression;and Mr. Ahmed Shaheed,Special Rapporteur on freedom of religion or belief.

Special Rapporteurs are part of what is known as the Special Procedures of the Human Rights Council. Special Procedures, the largest body of independent experts in the UN Human Rights system, is the general name of the Council’s independent fact-finding and monitoring mechanisms that address either specific country situations or thematic issues in all parts of the world. Special Procedures’ experts work on a voluntary basis; they are not UN staff and do not receive a salary for their work. They are independent from any government or organization and serve in their individual capacity.

 

mercoledì 9 settembre 2020

Ancora sull'uso illegittimo dei "trojan" di Stato - Infiltrato speciale

INFILTRATO SPECIALE

"In tutto il mondo in nome della sicurezza si usano software "spia": ma spiano solo terroristi o anche giornalisti e oppositori politici? Decine di italiani sarebbero stati spiati abusivamente da un "trojan di Stato". È stato un caso isolato o c'è una falla nel sistema delle intercettazioni telematiche? Cos'è cambiato negli ultimi anni nel mondo dello spionaggio ad uso investigativo e della cybersecurity?"




Link: https://www.raiplay.it/video/2019/11/report-del-18112019-Infiltrato-speciale-113be7a7-1935-4a3c-8994-c86fae76897a.html


domenica 6 settembre 2020

Ancora sui circuiti pedofili internazionali: quando scompare un bambino

Blitz in Georgia, liberati 39 bimbi: “Schiavizzati per fini sessuali”

I piccoli venivano rapiti e ceduti ad adulti. Nove le persone arrestate



LA STAMPA, 31 agosto 2020

Francesco Semprini

 

New York. Ventisei bambini salvati, tredici messi in sicurezza, quasi trenta mandati di cattura spiccati e nove arresti eseguiti. Sono i numeri di dell’operazione «not forgotten», (non dimenticati), una macabra storia di crimini più o meno domestici legati a traffico di esseri umani, rapimento, reati sessuali, pedofilia, detenzione illegale di droghe e armi. Ma anche una storia di profondo disagio e di ignoranza. Il lieto fine è giunto ad opera della divisione minori scomparsi dello us marshals service, l’agenzia federale di polizia penitenziaria. L’operazione è stata portata a termine in due settimane tra atlanta e macon, in georgia.

 

Secondo gli investigatori, i minori in questione hanno tutti un’età compresa tra i 3 e i 17 anni, e almeno 15 di loro sono stati identificati come vittime di traffico sessuale. In sostanza erano scomparsi perché destinati ad essere ceduti ad orchi pronti ad approfittarsene sessualmente o a ridurli in stato di schiavitù. I dettagli dell’operazione sono assai limitati in quanto trattandosi di minori si tende a tutelarne la privacy. «stiamo lavorando per proteggerli e ottenere l’aiuto di cui hanno bisogno», ha detto Darby Kirby, capo della divisione dei marhsals. Nove per ora gli arrestati, gli inquirenti sono sulle tracce di diverse altre persone sospettate di appartenere alla cerchia criminale. «ci sono momenti in cui salviamo bambini che sembra non vogliano essere salvati, ma quando capisci il contesto dal quale vengono, cresciuti in famiglie distrutte, capisci davvero che stiamo facendo un lavoro eroico», dice Kirby.

 

La ricerca dei bambini scomparsi è una missione relativamente nuova per l’agenzia che ne ha assunto la competenza nel 2015: un anno dopo è stata fondata l’unità «minori scomparsi». «ci chiamano cacciatori di uomini, ora non siamo più solo quello - prosegue Kirby -. Aiutiamo anche a trovare e salvare i bambini».

«quando rintracciamo gli evasi e i ricercati, è una bella sensazione sapere che stiamo mettendo il cattivo dietro le sbarre. Ma non è niente in confronto al ritrovamento di un bambino scomparso», afferma l’agenzia in una nota.

 

Secondo il marshals service, ci sono più di 420 mila bambini attualmente dispersi negli stati uniti. Di questi circa il 91% è ritenuto in pericolo e alla mercé della strada. Lo scorso anno l’agenzia ha aiutato a recuperare 295 bambini scomparsi e ha contribuito al recupero di un bimbo scomparso nel 75% dei casi. «ho dei figli. Sono sicuro che anche molti di voi ne hanno. Questi però non sono i miei figli o i vostri figli, sono i nostri figli - ha detto Donald Washington, direttore generale dei marshals -. Non smetteremo mai di cercarli».

 


Link originale: https://www.lastampa.it/esteri/2020/08/31/news/blitz-in-georgia-liberati-39-bimbi-schiavizzati-per-fini-sessuali-1.39248602